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Origine : le premier document d’alerte sur le bug de l’an 2000 remonte à 1988

Le passage à l’an 2000 est la plus grande opération de prévention contre un risque informatique, et ce partout dans le monde. En France, Les travaux ont duré 7 ans, mobilisé plus de 50 000 personnes et environ 8 milliards d’Euros.

Cette préparation a surtout été une formidable opération de mobilisation et une course contre la montre. Elle permet d’avoir une bonne idée de ce qu’est un bon niveau de préparation, de mobilisation, d’implication des différentes parties.

Elle permet également d’avoir une bonne vision de ce que devrait être un bon niveau de préparation générale contre une Crue Majeure sur Paris par exemple, ou prochainement sur la mobilisation dans la lutte contre les changements climatiques.

Elle a permis de déboucher sur des avancées majeure en terme de modernisation des systèmes d’information, d’usage de l’internet, de mise en place des outils d’updating (création de windows update…) et de méthodologie de préparation à un risque systémique majeur.

La France, les entreprises, les administrations ont été confrontées, comme l’ensemble des autres pays, au problème du passage à l’an 2000, plus connu sous le nom « bug de l’an 2000 ». Pour des raisons historiques et techniques, les ingénieurs avaient pris l’habitude de coder l’année sur deux caractères au lieu de quatre. A l’approche de l’an 2000, il convenait donc de corriger les systèmes, au risque de provoquer des erreurs de calcul en chaîne. L’ensemble des systèmes techniques, informatique embarquée, informatique de gestion, de tous les pays du monde ont été concernés. Le premier document d’alerte relatant ce problème remonte à 1988, il émanait d’un technicien d’IBM-US et a été rapidement oublié.